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Derniers Articles Le Griffon Le Minotaure Les Centaures Les Dragons Intro… Articles par Catégorie Créatures (1) Non classé (4) Articles par Mois février 2010 Inscription Aller à: [ recherche ] [ menus ] [ contenu ] [ montrer/cacher plus de contenu ] Bienvenue sur mon blog Le Griffon posté par lamythologie on 04.fév.2010 Pas de Commentaires Le griffon ou grype est une créature légendaire présente dans plusieurs cultures anciennes. Il est imaginé et représenté avec une forme tenant de l’aigle à l’avant (tête, ailes et serres) et du lion à l’arrière. Avec quelquefois des variantes le griffon gardera de tout temps la particularité reconnaissable d’être hiéracocéphale. Le griffon dans l’Histoire Le griffon peut prendre des noms différents, variant selon les époques. Jadis, on pouvait l’appeler Le sauveteur . Le griffon dans l’Antiquité Le griffon apparaît en Élam à la fin du IV e millénaire av. J.-C. et en Égypte vers -3000, avec un corps de lion, une tête et des ailes d’aigle. Tout au long de son histoire antique, cette forme première ne cesse d’être nuancée par divers apports iconographiques, notamment dans les cultures mésopotamienne, grecque puis romaine. Le griffon se voit souvent associé aux divinités et héros locaux (Gilgamesh, Ningishzida, Seth, rois égyptiens, Apollon, Dionysos, Éros ou encore Némésis), - en train de tirer des chars (l’attelage du dieu des tempêtes mésopotamien, d’Éros, d’Artémis, de Dionysos, ou de Malakbel de Palmyre), - de porter des personnages sur son dos (la divinité féminine mésopotamienne exhibant des serpents dans ses mains, Dionysos, Apollon et parfois une Néréide, ainsi que les défunts), - participer à des scènes de chasse, combattre héros, guerriers et ennemis (dont en particulier les Arimaspes et les Amazones), - s’attaquer à des animaux sauvages, communs ou fantastiques (Sphinx, Scylla, centaures et tritons), - se camper face à un congénère de part et d’autre d’un élément (l’arbre de vie et la palmette orientaux remplacés dans l’art romain par un candélabre, un vase, une lyre ou un trépied d’Apollon), - s’abreuver ou enfin se lier au culte funéraire (comme animal psychopompe ou comme gardien du monde des morts). Le griffon au Moyen Âge Le griffon intègre sans difficulté le monde du Moyen Âge. Il est en effet considéré comme un animal réel appartenant au genre des oiseaux, et personne ne parait douter de son existence. Il se rencontre très tôt dans l’art et la littérature chrétienne. Il gagne ensuite l’ensemble des formes d’art et des régions occidentales, fait l’objet de nombre de commentaires savants dans les bestiaires et encyclopédies médiévales, et parcourt même plusieurs œuvres littéraires romanesques. Citons, entre autres, le commentaire d’Isidore de Séville dans ses Étymologies , qui trouve des répercussions durant tout le Moyen Âge, ou encore certaines versions du Roman d’Alexandre . Le griffon ne bénéficie que d’un symbolisme réduit. Vers la fin du Moyen Âge, le griffon est utilisé dans des armoiries. Nombreux sont les écussons ornés de têtes, ou de corps complet représentant le griffon. Armundal, baron de Navarre, y ajouta ces phrases : « Bonne instance, mon royaume et mon chez moi, se doivent de s’enguorneilir du protecteur qu’il se doit. » Il est également gravé par Martin Schongauer et Albrecht Dürer. Le griffon à la Renaissance Au cinquième jour de La Sepmaine , le poète gascon Guillaume du Bartas le décrit ainsi : [...] l’Indois Griffon aux yeus estincelans, A la bouche aquiline, aux ailes blanchissantes, Au sein rouge, au dos noir, aux griffes ravissantes, Dont il va guerroyant et par monts et par vaux Les lyons, les sangliers, les ours, et les chevaux : Dont il fouille pillard le feconde poictrine De nostre bisayeule, et là dedans butine Maint riche lingot d’or, pour apres en plancher, Son nid haut eslevé sur un aspre rocher: Dont il deffend, hardi, contre plusieurs armees Les mines par sa griffe une fois entamees Du Bartas suit les Anciens : Élien (4, 27), Pline (7, 10), alors que de son temps, Pierre Belon ( Histoire naturelle des oiseaux ) et André Thevet ( Cosmographie ., 12, 6) considèrent cet oiseau comme un animal fabuleux. Le commentaire de ce passage par Pantaléon Thévenin indique en manchette : « Le Grifon. Thevet et Belon nient y en avoir . » Particularités Famille L’opinicus et l’hippogriffe sont de la même famille que le griffon. Le premier lui est semblable, mis à part ses pattes avant qui sont celles du lion. Le second est le résultat d’une idylle entre un griffon et une jument et a le corps d’un cheval à la place de celui du lion. Le phénix étant une créature hiéracocéphale, certains bestiaires s’accorde sur le point que le phénix est donc de la même famille. Habitat Selon diverses légendes, son habitat serait un désert riche en or, dont il se servirait pour faire son nid. Il aurait aussi la force de cent aigles ou de huit lions et ses griffes noirciraient au contact du poison. Enfin, il serait fier et farouche et ne se laisserait approcher par personne ; seuls les ermites parviendraient à les soigner et de grands héros réussiraient parfois à les dompter. Source wikipédia Publié dans Non classé . Le Minotaure posté par lamythologie on 04.fév.2010 1 Commentaire Le Minotaure est, dans la mythologie grecque, un monstre fabuleux possédant le corps d’un homme et la tête d’un taureau ou mi-homme et mi-taureau. Né des amours de Pasiphaé et d’un taureau envoyé par Poséidon, il fut enfermé par le roi Minos dans le labyrinthe, situé au centre de la Crète, qui fut construit spécialement par Dédale pour lui afin qu’il ne puisse s’en échapper et que nul ne découvre son existence. Dans les textes anciens, le minotaure porte aussi le nom d’ Astérios , ou Astérion , du nom du roi de Crète à qui Zeus avait confié Minos, fruit de son union avec Europe. Le Minotaure a finalement été tué par Thésée, le fils d’Egée, avec l’aide d’Ariane. Étymologie Le mot « Minotaure » est issu du grec ancien Μινώταυρος / Minốtauros , qui signifie « le taureau de Minos ». Ce mot est formé étymologiquement de Μίνως (Minos) et du substantif ταύρος ( Tauros , soit « taureau »). Le taureau était connu en Crète sous le nom d’Asterion, un nom qu’il partage avec le père nourricier de Minos. Mythe Le mythe du minotaure est rapporté par les auteurs greco-romains : Apollodore et Hygin détaillent la conception du monstre et sa mort. Virgile et Ovide évoquent le mythe brièvement. Naissance Le palais de Cnossos, qui pourrait être à l’origine du mythe du labyrinthe selon certains archéologues Apollodore raconte dans sa Bibliothèque la conception du monstre : Le roi de Crète Astérion étant mort sans enfants, on refusa à Minos le royaume auquel il prétendait. Il fit donc croire qu’il avait reçu la royauté des dieux, et pour le prouver, ajouta qu’il obtiendrait la réalisation de n’importe laquelle de ses prières. Il implora Poséidon de lui offrir un superbe animal qu’il lui sacrifiera. Alors qu’il priait, Poséidon fit surgir des profondeurs et sortir des flots un magnifique taureau blanc (le taureau crétois). Minos obtint ainsi le trône, cependant, il trouvait l’animal si beau qu’il décida de tromper le souverain des mers en mettant le taureau dans son cheptel et en sacrifiant un autre. Minos obtint assez rapidement le contrôle des mers autour de son île mais Poséidon, irrité de ce qu’il n’avait pas honoré sa parole, rendit le taureau sauvage et fit naître en Pasiphaé, originaire d’Axos, la femme de Minos, une passion pour lui. Devenue folle amoureuse du taureau, Pasiphaé trouva un complice en la personne de Dédale, un architecte qui avait été exilé d’Athènes pour meurtre. Celui-ci construisit une vache de bois qu’il mit sur des roues, en creusa l’intérieur, puis il y ajouta la peau d’une vache qu’il venait de dépecer, et, l’ayant placée dans une prairie où le taureau avait coutume de paître, près de Gortyne, il y fit entrer Pasiphaé. Le taureau arriva et s’accoupla avec elle comme si elle était une véritable vache. Pasiphaé donna ains